Vincent PAGES, ancien Vice-Président du club d’Eaubonne (95), a eu l’honneur de relayer la flamme Olympique le mercredi 24 juillet à Nanterre. On vous présente son parcours !
- Pourquoi as-tu souhaité porter la flamme ?
“J’interviens dans le milieu associatif depuis mes 16 ans. Dans le cyclisme (école de vélo) au départ puis dans le badminton après être devenu professeur d’EPS. J’ai entraîné les jeunes, été responsable jeune, vice-président et GEO du club d’EAUBONNE (95) pendant 10 ans, jusqu’en 2023. J’ai changé de club cette année pour rejoindre mon fils pour ma dernière année en Ile de France, car je suis muté en Bretagne pour la rentrée scolaire 2024. J’ai organisé une trentaine de tournois : du tournoi jeune, par équipe, au tournoi national et international à Eaubonne. Puis dans le cadre de mon métier de professeur EPS dans un collège de public en difficulté scolaire et social à Saint Gratien, j’insuffle une dynamique sportive : cross intercollèges, raid des collègiens, course contre la faim, gestion de la section sportive basket, président du Foyer Socio-Educatif du collège, trésorier de l’Association Sportive, et membre des différentes instances du collège. J’ai reçu aussi la médaille du service des sports de la ville de SAINT GRATIEN.
Être porteur de la flamme, c’est un symbole fort. Faire partie de cette grande fête du sport que sont les Jeux Olympiques, et notamment en France, ne se présente qu’une seule fois dans une vie. J’ai envie de rendre fier mes amis et ma famille : ma femme et mes enfants qui sont tous excités depuis l’annonce. Nous avons suivi ensemble tout le processus d’allumage de la flamme et son arrivée en France.”
- Dans quelles circonstances as-tu été sélectionné pour faire partie des personnes choisies pour porter la flamme olympique ?
“J’ai tout d’abord essayé par le processus de sélection nationale : je me suis fait nommé par ma femme pour être porteur. Elle a écrit un paragraphe sur le pourquoi je méritais de l’être.
Parmi les 20 000 candidatures, je n’ai pas été tiré au sort pour faire partie des 5000 dossiers étudiés.
Je suis ensuite passé par le biais des sponsors de la flamme : Caisse d’Epargne. J’ai ensuite passé les étapes et ils m’ont demandé une vidéo de 45 secondes. J’ai finalement reçu le mail de confirmation en janvier pour être officiellement porteur de la flamme.”
- Quel a été ton ressenti après avoir porté la flamme ?
” Ce fut une journée forte en émotions : rencontrer les porteurs de flamme du dernier relais et discuter avec des personnalités telles qu’Amélie MAURESMO ou Gevrise EMANE ou simplement des personnes comme moi, inconnue pour le grand public mais qui ont tous œuvré à leur niveau pour le sport. Enfiler la tenue officielle, faire les photos avec la torche et avec le groupe, monter dans le bus du cortège et voir la foule grandir au fur et à mesure des minutes qui passent, voir l’engouement généré tout au long du parcours avant de se faire déposer au point de notre relais. Retrouver sa famille et notamment ma fille avec sa pancarte pour m’encourager et ses amis qui se sont déplacés pour nous soutenir et vivre le moment ensemble. Ressentir une fierté immense d’avoir l’honneur de porter la flamme sur deux cents mètres.
Ma fille m’a dit ne m’avoir jamais vu avec un sourire aussi grand. Voir la fierté dans les yeux de mes enfants et de ma femme, voir ma sœur émue, et surtout voir cette foule immense qui vous applaudit. Ce fut seulement deux cent mètres mais une fois la flamme éteinte, cette impression d’en avoir fait beaucoup plus avec toute cette intensité et cette fatigue émotionnelle surtout qui vous gagne.